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opération amelen

Le constat

 

https://www.protegeonslesrequins.nc/

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Depuis la création de l’antenne Calédonienne, la volonté était d’agir localement et spécifiquement sur la problématique du requin.

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  • Dans le monde, toutes les 3 secondes un requin est tué, soit plus de 100 millions de requins sont décimés chaque année :

    • Pour du commerce de ses nageoires – shark finning -. Il s’agit d’une technique de pêche pratiquée dans le monde entier qui consiste à capturer l’animal puis à lui découper nageoires et aileron avant de le rejeter à l’eau encore vivant. Le requin mettra alors plus de 6h (parfois plus d’un jour !) à mourir d’asphyxie ou de perte de son sang.
      Le trafic mondial d’ailerons de requin a atteint des proportions considérables. Il s’agit du deuxième plus gros trafic mondial après la drogue. Plus de 100 millions de requins sont tués chaque année (les estimations les plus hautes parlent de 200 millions de requins tués annuellement).

    • Par prise accidentelle par des pêcheurs (les méthodes de pêche de nombreux thoniers, surtout à la palangre. Avec cette méthode, pour 100 thons pêchés, il y aurait entre 40 et 70 requins attrapés en même temps ! )

    • Massacrés, exterminés pour leurs cartilages, qui est ensuite vendu sous forme de pilules pour soigner les articulations. Ce « médicament »/complément alimentaire est vendu en Nouvelle Calédonie ! L’efficacité d’un tel traitement est très faible (aucune preuve scientifique d’un quelconque effet) par rapport au nombre de requins tués et aux conséquences environnementales

    • Dans des crèmes de beauté. Certaines crèmes  comportent la mention « squalane / squalène » sur leur étiquette. Cette mention ne précise pas si cette substance hydratante couramment utilisée en cosmétique est d’origine animale (huile de foie de requin) ou végétale (olive ou canne à sucre), ce qui correspond à la capture de plus de 2,7 millions de requins profonds chaque année

 

Or le requin est un élément indispensable à la santé des Océans. En effet, leur survie conditionne la nôtre. Si on supprime les requins, au sommet de la chaîne alimentaire, tous les étages inférieurs sont déséquilibrés.

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Le requin, un élément fondamental pour les océans et les hommes

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Les requins sont présents dans les Océans depuis 400 millions d’années. Ils ont côtoyé les dinosaures, survécu aux crises d’extinctions, et aujourd’hui leur existence est sévèrement compromise. Ce sont les espèces marines les plus menacées actuellement. Les requins sont décimés dans le monde entier. Si aucun effort conséquent n’est fait, les requins auront disparu dans quelques dizaines d’années.

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Avec une présence si ancienne dans l’Océan, le rôle du requin est ancré dans l’écosystème. Il est au sommet de la chaîne trophique la plus importante de la planète. Il s’agit du prédateur qui possède le plus grand nombre de proies. Les deux tiers de la Terre sont constitué d’eau, et 80% des espèces vivent dans le milieu aquatique. Le requin est donc un prédateur crucial. Tuer le prédateur au sommet de la chaîne alimentaire revient à décapiter l’écosystème. La disparition du requin entrainerait une surpopulation des poissons que nous ne mangeons pas et qui échappent à la surpêche. Ces poissons sont souvent des grands consommateurs de plancton. Et si par l’augmentation de leur nombre, les animaux mangeurs de plancton épuisent cette ressource, c’est la production d’oxygène qui est menacée.

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Dans le plancton, de nombreux organismes utilisent la photosynthèse et produisent l’oxygène que nous respirons. Les Cyanobactéries notamment, qui ont été à l’origine de la production de l’oxygène atmosphérique sur Terre, et qui ont rendu possible l’évolution vers des espèces terrestres, et vers l’Homme. 70% de l’oxygène est ainsi produit. Le reste de l’oxygène qui nous est indispensable est libéré par les forêts tropicales, notamment en Amazonie. Or justement, la déforestation se fait actuellement à une vitesse folle…

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Inutile de de préciser quelle est la conclusion de ces constats…

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La campagne Amelen en Nouvelle-Calédonie

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Amelen en Drehu signifie « Epargner- Sauver la vie ».

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Toutes les espèces de requins sont protégées dans presque l’intégralité de la Nouvelle-Calédonie (ZEE, Province Sud, partiellement en Province Nord). Toutefois, la protection n’est pas intégrale et mérite toute notre attention. De plus, le commerce de produits dérivés à base de requin, principalement de cartilage et de squalane/squalène, est autorisé. En cela la Nouvelle-Calédonie soutient la pêche – le plus souvent illégale – et la mise en danger d’une espèce stratégique dans l’équilibre des écosystèmes marins.

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Notre antenne souhaite protéger les requins localement mais également dans le reste du monde. Pour cela les différentes étapes du projet sont les suivantes :

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  • Créer un dossier complet présentant l’ensemble des enjeux liés à la pêche aux requins (le bouleversement des équilibres écologiques, la mise en danger des espèces…) ;

  • Démontrer l’absence de preuve d’une quelconque efficacité des produits à base de requins ;

  • Retirer les produits à base de requin du marché (dans la pharmacie, la cosmétique, la restauration…) en instaurant une législation interdisant l’importation de produits à base de requins;

  • Dénoncer les pratiques déviantes et mettant en danger les requins localement.

 

Nos actions dans le domaine sont :

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  • La communication et la sensibilisation des plus jeunes (intervention dans les établissements, stands lors de salon, etc) ;

  • L’assistance au pouvoir public pour mettre en place des législations qui protègent les requins ;

  • Des actions de protection des requins sur le terrain

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La protection du requin en Nouvelle-Calédonie, et dans le reste du monde, est d’une importance capitale. Cette campagne s’inscrit pleinement dans la ligne de conduite de Sea Shepherd, validé et soutenu par l’instance Global.

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